Est-ce que tu sais comme tu me manques?

Est-ce que tu sais comme tu me manques?

Est-ce que tu sais, là-haut, comme tout à changer pour moi depuis ton départ?

Est-ce que tu sais que ma vie a été chamboulée?

Est-ce que tu sais que ton départ m’a fait décider tous ces changements?

Est-ce que tu sais que je n’aurais jamais eu le courage de le faire sinon?

Est-ce que tu sais que tu as toujours été et encore plus maintenant l’archétype de l’homme, du compagnon, du père,  tu as mis la barre très haut pour le choix de l’homme de ma vie, il doit être aussi bien que toi tu l’as été.

Tu me manques, mais en même temps, tu m’as donné ce courage, cette force de me rendre compte que ma vie n’était pas celle dont j’avais rêvée, que je pouvais faire mieux que cela.

Je crois que toi vivant, je n’osais pas le reconnaître et surtout je ne voulais pas que tu penses que je m’étais trompée de vie, que j’aurais du faire autrement, et que peut-être je n’étais pas heureuse. J’avais peur de te décevoir tout simplement je crois.

Ce n’est pas facile de reconnaître que l’on n’est pas heureuse. Même si on le sait, si on le sent, le reconnaître est le premier pas vers le changement. Je n’étais pas malheureuse, tu le sais, mais je n’étais pas non plus dans la sérénité et le bonheur que je recherchais, que toute femme recherche d’ailleurs non?

Le changement bonheur c’est maintenant. C’est dorénavant ma devise.

Je sais qu’il y a , qu’il y aura des embûches, mais c’est le lot de tous.

Pourquoi m’a-t-il fallu toutes ces peines, ces chagrins de la vie pour comprendre qu’il fallait profiter et ne rien lâcher de cette vie ?

J’espère que de là-haut tu peux voir mon courage, j’espère que de là-haut tu sais que c’est une nouvelle vie qui commence, que je ne renie rien de la précédente (elle m’a donnée deux formidables enfants) mais qu’il faut tout simplement que je cultive ce que tu m’as donnée : la joie de vivre, le respect des autres, le respect de soi, la droiture, et la recherche du bonheur.