Cinéma : Ce qui nous lie.

Synopsis (@AlloCiné)

Jean a quitté sa famille et sa Bourgogne natale il y a dix ans pour faire le tour du monde. En apprenant la mort imminente de son père, il revient dans la terre de son enfance. Il retrouve sa sœur, Juliette, et son frère, Jérémie. Leur père meurt juste avant le début des vendanges. En l’espace d’un an, au rythme des saisons qui s’enchaînent, ces 3 jeunes adultes vont retrouver ou réinventer leur fraternité, s’épanouissant et mûrissant en même temps que le vin qu’ils fabriquent.

Je n’avais pas pris le temps d’aller voir ce film à sa sortie, pourtant un film de Klapisch ça ne se rate pas pour moi. J’ai rattrapé mon retard cette semaine et je ne le regrette pas.
J’aime ces films racontant des histoires de famille, j’aime ces films où le fils prodigue revient à la maison après de longues années ( j’avais adoré pour cela le film de Xavier Dolan « Juste la fin du monde »).
J’ai donc aimé aussi Ce qui nous lie. J’ai souri, j’ai pleuré, j’ai été touchée. Les acteurs sont justes (bon, j’avais déjà depuis longtemps un penchant pour Pio Marmai). Ana Girardot est une belle découverte pour moi mais j’aurais aimé la voir dans un rôle plus fourni).

On y retrouve plusieurs thèmes : la famille, l’héritage, la transmission familiale, les rapports frères-soeurs, l’amour de la terre, du terroir, le passage des saisons qui vont rythmer le temps du film. Klapisch nous fait entrer dans cet univers des vignerons en plein coeur de la bourgogne.
En conclusion, je dirais que c’est un Klapisch en demi-teinte, un bon moment de cinéma émouvant, mais je crois que j’en attendais mieux.
Crédit photos @AlloCiné