commencer une psychothérapie

  commencer une psychothérapie

Je pensais que mon blog suffirait pour me servir de thérapie.

Je m’aperçois que je me suis trompée  : cela ne suffit pas et qu’il me faut passer par la case psychothérapie.

Je pensais que mes bleus au moral pourraient être déposés sur l’écran et que je pourrais ainsi les soigner et les faire disparaître.

Je crois que cela a fonctionné un temps. Et puis, petit à petit, je me suis interdit de trop en dire, de trop en étaler comme dans la vraie vie en fait.

Plus un blog perdure dans le temps, plus nous avons tendance à lier des liens réels au-delà du virtuel avec les lecteurs et les lectrices.

Plus un blog perdure dans le temps, plus nous perdons notre anonymat.

Plus nous perdons notre anonymat, plus il est difficile de tout confier à son blog (ou sur son blog)

J’ai une image de femme forte et courageuse dans la vraie vie.

J’ai aussi cette image dans ma vie de blogueuse. Je vous en ai déjà parlé ICI d’ailleurs.

C’est ma signature, ma marque de fabrique : Tout va bien, je vais bien. Je positive quoiqu’il arrive.

Donc, forcément, me libérer de mes soucis, de mes idées noires sur le blog n’entrait plus du tout dans ma ligne éditoriale. 🙂 Oui, je souris en écrivant cela. Depuis quand je dois faire attention à ma ligne éditoriale? Ben oui, depuis que je me sens vraiment blogueuse.

commencer une psychothérapie

Il a bien fallu que je me rende compte que je ne pouvais plus me confier à mon blog comme je le voulais. Je sais que des personnes proches le lisent, je sais que des anonymes me lisent. Ai-je envie en fait de me confier à des anonymes ou bien ai-je envie de prendre le risque que des personnes proches s’inquiètent en me lisant? C’est tout le paradoxe d’un blog où l’on se raconte.

Et puis, se raconter a des limites, mes limites sont atteintes.

Là, vous devez penser : ben, elle a des ami(e)s quand même, elle peut se confier à ses amis.

En fait, ce n’est pas si facile que cela. Je suis quelqu’un de pudique au niveau des sentiments et il m’est très difficile de me dévoiler et de raconter mes états d’âmes à des amis. Je les ai assez saoulés comme cela avec mes problèmes médicaux et mes multiples opérations et ce n’est pas terminé.  J’ai envie de positif avec eux, de rires, de délires, de plaisirs.

Résumons la situation :

  • Je n’ai plus mes parents ni mon frère pour me confier.
  • Je ne veux pas inquiéter mes enfants.
  • Mon conjoint supporte déjà pas mal mes remises en question perpétuelles.
  • Je pense qu’il ne faut plus que je compte sur mon blog pour décharger mes idées négatives.
  • Je pense que les amis sont plutôt là pour rire et me changer les idées.

C’est donc face à cet état de faits et sur les conseils répétés (depuis des années) de mon médecin traitant que je me suis décidée à passer à l’étape supérieure : la psychothérapie.

commencer une psychothérapie

Non, aller voir un psychothérapeute ce n’est pas être folle. 🙂 Mais, j’ai trop de pensées que je laisse enfouies au fond de moi et qu’il me faut extérioriser et régler pour que je vive enfin mieux avec moi-même.

Mais voilà, moi je n’ai pas le mode d’emploi d’une psychothérapie et après la première séance où l’on raconte son parcours, ses accidents de la vie, comment se passe la suite?

J’ai eu l’impression d’avoir tout sorti dès cette première séance (j’en suis d’ailleurs sortie lessivée) et je n’avais plus rien à dire aux suivantes.

Ou plutôt si je suis précise, j’avais des centaines de choses à dire mais comment les dire? Dans quel ordre? Qu’est ce que cette personne que je connaissais à peine (mon psychothérapeute) en face de moi attendait-il de moi?

Il m’a bien dit de « sortir » mes idées comme elles me viennent, sur le sujet qui me préoccupe le plus. Il m’a bien expliqué que je n’avais pas besoin de fil conducteur, que les pensées allaient se dérouler naturellement peu à peu.

Mais, je trouve que ce n’est pas facile d’en arriver à parler naturellement. J’ai besoin d’être guidée mais justement, vraisemblablement je dois de nouveau apprendre à lâcher prise et me raconter tout simplement face à un interlocuteur qui ne va pas forcément acquiescer, qui ne va pas me donner son avis, qui va rester silencieux même face à moi !

Alors, cette fois j’ai besoin de votre expérience.

Avez-vous déjà suivi une psychothérapie?

Comment s’est-elle déroulée?

En avez-vous tiré du positif ou au contraire du négatif?

Cette fois, ce n’est pas moi qui vais me raconter sur le blog, mais j’aimerais (si vous le voulez bien) que vous me laissiez un retour d’expérience. Ce sera votre mission, si vous l’acceptez 🙂 .

Je vous en remercie du fond du coeur par avance.

 

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22 commentaire

  1. Bravo, cela ne pourra te faire que du bien ! Bizzz et bon we

  2. Je suis comme toi, en cas de problème sérieux, ce serait difficile d’en parler sur le blog. Par contre, je n’hésiterais pas à communiquer sur cette expérience, après coup. C’est toujours utile pour les autres.
    Je n’ai pas fait de thérapie pour une dépression mais j’ai fait une thérapie cognitive, il y a 20 ans, pour des problèmes de claustrophobie.
    Là, on ne recherchait pas la raison dans l’enfance ou dans un traumatisme, il fallait se mettre ‘en situation’, affronter ses peurs et c’était très efficace.
    Ainsi, quand je monte dans un avion, je n’ai plus besoin de Lexomil dans ma poche et je suis championne en respiration abdominale.
    Mais je ne vois pas pourquoi tu t’inquiètes du déroulement des séances. Chaque psy est différent et si tu ne sais pas quoi dire ou comment le dire, je suis certaine qu’il te guidera, c’est son métier.
    Et dans quelques mois, tu seras bien plus légère … Il parait qu’on pose des ‘fardeaux’ chez le psy.

  3. Bonjour
    Bravo pour ce texte courageux.
    Il y a environ 3 ans, j’ai traversé une période difficile (la cinquantaine, les parents qui vieillissent, une prise de conscience brutale qu’ils allaient mourir,….). Je n’avais jamais fait de démarche « Psy » de ma vie. J’ai consulté une hypnothérapeute. J’ai trouvé la bonne personne. Environ 6 séances. Au bout de 6 séances, j’ai eu envie d’arrêter. Je n’avais pas l’impression d’aller mieux mais il s’est passé quelque chose que je n’arrivais pas à définir à l’époque. J’ai l’impression qu’il y a eu un effet « retardateur ». Cela m’a donné rapidement envie de chercher, de compléter avec d’autres méthodes douces (méditation, sophrologie, pensée positive, …). Dans un premier temps je ne me suis pas rendue compte des effets positifs de ma démarche et maintenant environ 3 ans après, je me rends compte que j’ai changé, que je vois la vie autrement et que j’affronte les coups durs avec beaucoup plus de détachement et de force. Continuez dans votre démarche. Cela vous aidera.

    1. Merci Christine pour ce témoignage. Je compte continuer dans ma démarche c’est certain. Après, j’espère juste que c’est le bon thérapeute que j’ai trouvé. On n’a pas trop le choix en région parisienne, mais peut-etre que c’est la meme chose en province. Tous sont hyperbookés et ne prennent plus de nouveaux patients.
      Je ne sais pas quand je me rendrai compte si la démarche est positive ou non, mais je compte en tous les cas ne pas abandonner.
      Bises et bienvenue sur le blog.

  4. J’ai oublié d’ajouter que lors de ma première entrevue avec ma psychiatre, je lui ai dit que je ne voulais aucun médicament supplémentaire prescrit par mon médecin traitant. J’ai beaucoup appris grâce à elle en lisant d’excellents livres dont j’ai eu besoin à l’époque. Ex : Quand le prince n’est plus charmant. 🙂

  5. Bonjour,
    Elle attend de mieux vous connaître grâce aux pistes que vous lui donnerez en parlant d’où vous venez, ce que vous avez vécu, votre passé, votre passé, et vos attentes aussi. Elle n’est qu’un outil et permettra à des échanges assez succincts à poser les mots qui vous feront réfléchir. Personnellement j’ai été chez une psychiatre par choix.
    – C’est un médecin et je ne risque pas trop de tomber sur une personne au niveau médical. A l’époque je faisais des crises de spasmophilie jusqu’à la tétanie. C’est dans les années 1996, j’y suis allée quelques années.
    – Comme c’est un médecin, je recevais un remboursement de la sécurité sociale et de la mutuelle. Ce qui faisait que cela ne grevait pas trop mon budget.
    Cette personne ainsi qu’une psychothérapeute m’ont beaucoup aidée. La première qui était comme la vôtre non médecin, et a posé les bases de ce que j’ai entrepris par la suite. J’ai soixante-huit ans, et je devrais retourner.
    Ecrire sur le blog, ce qui est intime, ce n’est pas facile. C’est la raison pour laquelle j’en ai créé un deuxième en privé avec les « proches » virtuels ou pas, que j’ai invités pour échanger.

    Le monde virtuel ne remplace pas le monde réel et ce contact du vis à vis qui est « parlant ». Mon partage à la base de ces personnes ce sont passées en Belgique. J’habite en France dans le S.O depuis 2004.

    Quant aux mauvaises langues qu’elles passent leur chemin 😉

    1. Bonjour Brindille,

      Les mauvaises langues j’essaie de passer outre mais bon, pas toujours facile, j’ai plutôt tendance à me culpabiliser.
      J’ai choisi un psychiatre également pour pouvoir bénéficier d’un remboursement de la sécurité sociale et mutuelle car sinon je n’aurais pas pu financièrement.
      Merci pour ton partage.

      1. Je te répondrais que le verbe culpabiliser, vient de la définition : être coupable d’avoir commis un acte, en général utilisé dans les affaires criminelles, pénales aussi. Tu as volé, tu as tué ? Je suis certaine que non. Alors bien souvent les autres personnes bien intentionnées dans ce domaine et qui n’y connaisse que dalle, jugent et cie. En ce qui me concerne, ces personnes n’y connaissent rien. Ceci tout simplement par manque de connaissances dans ce domaine. Passer outre, un travail sur soi aussi. A bientôt. 🙂

  6. Je me reconnais un peu ds ce que tu décris jai pense au blog et je me reprenne car des proches le lise ouvrir un autre espace plus discret plus anonyme ma tente… et je me suis dit à quoi bon finalement je garde en moi et Cela me mine parfois j’aurais dû continuer avec le psy qui ma aide pour mon divorce jai tente un autre qui ma proposé une thérapie je nai pas eu le feeling sûrement peur de ce que cela provoquerait …merci pour ton billet!

    1. Bonjour Dhelilcat,

      Je suis exactement comme toi. J’avais peur des conséquences en débutant une psychothérapie c’est pour cela que j’ai reculé depuis tant d’années. Et je garde tout en moi… ce n’est pas bon, ça j’en suis persuadée.
      Bises

  7. Une thérapie , c’est un chemin difficile dans une forêt broussailleuse ! Sauf qu’on n’est pas seul(e). Quelqu’un en qui on a confiance puisque c’est son métier et qu’on le paye pour faire son métier, va se tenir tout près. Il ou elle saura écouter – pas pour couper et raconter son dernier déjeuner avec machin- non ecouter vraiment et saura dire une parole, une phrase, un silence pour que on puisse dénouer un fil de l’ histoire qui permettra de cheminer dans cette forêt sombre au départ puis de plus en plus agréable et apaisée. Bien sûr, quelque fois, on s’egratigne, on pleure, on se retrouve comme avant mais en fait avec ce regard protecteur du thérapeute, on apprend à s’apaiser !
    Pourquoi, quand une thérapie ! Quand les questions tournent sans cesse, quand ça empêche d’être bien , quand on reproduit sans cesse les mêmes comportements, en bref, quand on se sent mal et qu’on veut en finir avec ce malaise.
    La différence avec un blog : sur un blog, on est encore un être social. En thérapie, on est nu , soi même avec soi même !
    Bon courage pour cette décision !

    1. Bonjour Matatoune,

      Voilà un peu le genre d’explication que j’attendais. C’est vrai que cela m’interroge et me désarme beaucoup d’être en face d’une personne (le thérapeute) qui ne dit rien, qui ne fait qu’écouter. Je m’attendais à des conseils en fait, mais pas du tout, il faut que je m’habitue à cela.
      Oui, c’est tout à fait cela : on est nu. Et je crois que j’ai encore du mal à me déshabiller ! 😀 Je n’en suis qu’au début de la thérapie.
      Merci pour ton partage.

  8. Bonjour Sophie,
    Merci de nous faire confiance en te confiant à nous afin de t’aider dans tes questionnements. Parfois je me dis que j’en aurai aussi besoin mais ce n’est pas toujours facile de trouver le bon psychothérapeute. C’est vrai que lorsqu’on entend dire que c’est long, qu’il faut parfois des années avant de se sentir mieux, que c’est un coût et au final est ce que çà en vaut vraiment la peine ?? je ne sais pas . J’ai consulté des psychologues car eux ils parlent, ils te conseillent, ne te jugent pas non plus et tu as un véritable dialogue. J’ai vu un psy il m’a donné des anti dépresseurs de suite (que je n’ai pas pris) et je ne suis pas retourné. Comme beaucoup certainement j’écris quand çà ne va pas, çà me défoule et çà fait du bien, j’ai une amie à qui je raconte tout et qui me soutient sans me juger mais est ce que çà suffit ? Je n’ai pas la réponse et pourtant je sourie, j’essaie de rester positive, de faire des choses qui me plaisent, de sortir mais est ce que c’est la bonne solution. Par contre j’ai entendu parler de l’hypnose peut être Corinne t’a parlé de Stéphanie, les résultats sont très bons. Voilà mon ressenti Sophie et j’espère que tu trouveras quelqu’un pour t’apaiser.
    Je te souhaite une bonne journée .
    Marie Jeanne

    1. Bonjour Marie-Jeanne,
      Moi aussi pourtant je souris, je profite de la vie… mais je sais aussi qu’il ne faut pas trop creuser, pas trop me poser de questions sur mes ressentis. Je fonds facilement en larmes.
      Oui, je connais Stéphanie via Corinne, elle est très positive.
      Les antidépresseurs je les prends déjà depuis pas mal d’années, et c’est de cela que je veux me débarrasser aussi.
      Merci pour ton partage.

  9. Bonjour Sophie, tout d’abord bravo pour cette marque de confiance que tu fais à tes lecteurs. Ton texte est assez bouleversant et courageux. Je pense que les amis sont là pour rire et s’amuser mais avec les vrais amis on peut s’épancher et parler de ses émotions, de ses doutes. Les amis sont là aussi pour t’apporter une aide et un soutien en cas de besoin. Pour ce qui concerne la thérapie j’y ai eu recours lors de mon divorce, j’étais perdue, j’avais l’impression de me noyer. Je suis tombée sur une thérapeute qui m’a mise en confiance et de discutions en discutions j’y suis restée 18 mois. Cela m’a fait beaucoup de bien mais ne m’a pas empéché de sangloter dans mon lit certains soirs et de me sentir seule, car souvent dans un divorce les « amis » se barrent pour ne pas prendre parti ou comme m’avait dit une copine, (hallucinant) on ne veut pas inviter une femme seule avec des couples ! Je crois au pouvoir des mots et je pense que parler , que ce soit avec une vraie amie ou avec une thérapeute ne peut qu’être bénéfique. On traverse tous des orages dans la vie et pouvoir « poser ses valises » de temps en temps est indispensable. Je ne peux que te conseiller de continuer, l’important étant que tu te sentes bien avec ton thérapeute. Je pratique la pensée positive depuis quelques mois et la vie m’offre de très jolies rencontres, c’est important aussi de se tourner vers les autres et d’accepter de recevoir, d’accepter d »être heureuse.Et je suis certaine que tes amis sauront également t’écouter tendrement. Belle journée lumineuse.

  10. Bonsoir
    Perso au début j avais fait un Blog pour donner Espoir à ceux qui se battent aujourd’hui et aussi en partageant mes armes naturelles mais il faut l avouer que celui ci peut servir de thérapie
    Car on y trouve des personnes comme toi qui comprennent tes mêmes émotions car ils sont passes par là même epreuvé
    Mais j ai commencé par voir une psy vers la fin de mon dernier protocole au bout de 22 chimio et je ne le regrette pas
    Ça m a sûrement évite de prendre des antidépresseurs et 15 mois après je la vois encore
    En plus maintenant on parle de tout elle ne m aide pas qu a panser mes blessures mais à me trouver car après ce chamboulement nous ne sommes plus les mêmes
    Récemment si tu as lu j ai écrit comme article le cancer blues justement car derrière notre sourire de façade et positive attitude tout n est pas rose
    Et en en parlant sur le blog c est aussi permettre à tous de ne pas culpabiliser
    Ne te pose pas de question si tu en ressens le besoin vas y et au fil des séances tu te confieras

    bises

  11. Je vous le conseille vivement et surtout ne culpabilisez pas!
    C’est au contraire un signe de force de consulter!
    Enfin.vous pourrez déposer vos »valises » trop lourdes a porter toute seule et le ou la thérapeute vous aidera à remettre de l’ordre et de la sérénité dans votre vie,
    Rapidement vous vous sentirez mieux et votre entourage le ressentira aussi
    Je n’ai pas hésité a consulter plusieurs fois a des moments très difficiles de ma vie
    Cela a été très bénéfique et a chaque fois avec des therapies assez brèves (qq mois)
    Il vous faut surtout trouver votre psychothérapeute et ca c’est aussi essentiel !
    J’espère que vous viendrez nous dire qq mots ici !!

  12. Bonjour,
    Et l’écriture « pour vous même » y avez-vous pensé ?
    Je parle juste de prendre un joli Carnet/Cahier et de vous en servir comme d’un Journal intime.
    Vous n’en parlez pas, personne ne le lira, vous y notez juste ce qui vous semble lourd à porter.
    C’est ainsi que j’ai fait dans les années 80 pour « surmonter la maladie » et aujourd’hui, je n’éprouve plus le besoin d’ y écrire, ni de le relire. Je sais même que, dans quelques temps, je le détruirai …
    Cela a été ma « survie ».
    Bon courage mais pensez qu’il y a toujours une petite lueur au bout du Chemin et que la vie est Belle.
    Belle soirée.

  13. Je vais être honnête : je n’ai jamais franchis le pas du psy me disant que si je commençais ce serait dur, long, cher et que je n’avais qu’à me débrouiller toute seule ! Très certainement par peur,par honte , par méfiance. Du coup ça a quand meme été long et dur! pour moi et les miens (genre :dégâts collatéraux ). J’ai probablement perdu du temps . Aujourd’hui je verbalise plus et j’ai appris à me connaître grâce à mon entourage ,de là à ce que ce soit la solution idéale j’en doute . Toute démarche souhaitée, désirée, voulue est bonne je pense

  14. Tout d’abord, je vous encourage à poursuivre cette enquête au cœur de vous même. Elle est importante. Parler est important. Si votre thérapeute vous « plaît » c’est essentiel aussi. Vous devez vous sentir en confiance. Moi, je n’ai pas été suivie par un psychothérapeute mais pas plusieurs psychiatres pour des troubles anxieux sévères. Les rendez vous permettaient de chercher les causes enfouies, d’analyser les mécanismes qui se mettaient en place, etc… il fallait parfois revenir très loin en arrière. Je pense que la psychothérapie fait la même démarche, sans béquilles médicamenteuses. Ce que j’en pense, c’est que ça fait du bien de parler à quelqu’un qui ne juge pas. Est ce que ça soigne? Je ne sais pas. Mais ce qui est sûr, c’est que de ne pas parler, ça détruit. A force de vouloir protéger son entourage, de vouloir montrer qu’on est forte, on s’épuise. Alors, c’est le moment de tout dire. Toutes vos peurs. Toutes vos angoisses. Tout ce qui vous passe par la tête. Ce sera déjà un grand pas vers l’apaisement. Je vous souhaite de le trouver rapidement. Sachez enfin que je suis votre blog car j’aime votre style, votre élan et qu’avec tout ce que vous avez vécu, il ne me parait pas anormal que vous traversiez une zone de turbulence. 😉 take care

  15. Je n’ai jamais fait de thérapie et je pense que j’en aurais eu besoin, bref je crois que j’en serai au même stade que toi. Il faut que se créé un climat de confiance, il faut que tu sentes que ce thérapeute même s’il ne donne pas l’impression de te guider, il y contribue. Une thérapie peut t’amener loin en introspection et y’a des fois où ca va déménager j’imagine. Courage et je t’envie quelque part, poser, abandonner ses valises et partir, ca doit être pas mal.

    1. Merci Nadine pour avoir osé ce premier commentaire. 😉 Pour le moment je suis assez deroutee en fait. J espere que cela va m emmener loin pour regler tout ce que je garde en moi. Mais cela donne aussi un peu peur.

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